Afin dâhonorer ceux qui y laissĂšrent la vie et de faire en sorte que lâoubli ne recouvre cette page dâhistoire du Gabon, lâassociation « Cocobeach 2008 » a dĂ©cidĂ© de rĂ©habiliter le petit monument qui avait Ă©tĂ© construit sur place en 1920 et qui menaçait de disparaĂźtre.
Diverses entreprises de la place ont grandement contribuĂ© Ă cette Ćuvre de mĂ©moire, parmi lesquelles ont peut citer : SOBEA, SOGEC, SOBRAGA, SOCOBA, ENTRACO, TROPICANA et de nombreuses autres.
Colonel Clément, Commandant le 6Úme Bima,
Consul GĂ©nĂ©ral de France«Madame Le Moign»,
Colonel Lenfant, Attaché de Défense et du Préfet de Cocobeach
La France était représentée par le Consul Général, Madame Le Moign, ainsi que par le Colonel Lenfant, Attaché de Défense qui était accompagné par le Colonel Clément, Commandant le 6Úme Bima.
Le GĂ©nĂ©ral de Corps dâArmĂ©e Mangollo Mvoulou, SecrĂ©taire GĂ©nĂ©ral du MinistĂšre de la DĂ©fense Nationale, reprĂ©sentait le Ministre de la DĂ©fense Nationale Monsieur Ali Bongo Ondimba qui avait chaleureusement adhĂ©rĂ© au projet dĂ©s quâil lui fut prĂ©sentĂ©.
LâarmĂ©e gabonaise Ă©tait reprĂ©sentĂ©e par un dĂ©tachement de lâArmĂ©e de Terre, accompagnĂ© du drapeau et de sa garde, ainsi que de la fanfare. De son cĂŽtĂ© la partie Française avait dĂ©pĂȘchĂ© pour la circonstance une section du 2Ăšme RĂ©giment Etranger Parachutiste (2Ăšme Rep), unitĂ© parmi les plus prestigieuses de lâArmĂ©e Française. On notait Ă©galement la prĂ©sence des Ambassadeurs des USA, de CĂŽte dâIvoire ainsi que du Consul du Japon.
Prenant ensuite la parole, le PrĂ©sident de lâassociation « Cocobeach 2008 », Jean-Pierre FourĂšs, devait retracer la bataille proprement dite en la resituant dans le contexte historique de 1914.
Il fit revivre, minute par minute les combats sur les lieux mĂȘme oĂč ils se dĂ©roulĂšrent, tenant lâassistance en alerte.
AprÚs les guerres vint enfin la Paix. Ce bien si précieux que goûte le Gabon depuis son indépendance, bien indispensable au développement.
Lâorateur, fin connaisseur de la vie politique gabonaise (son premier sĂ©jour remonte Ă 1969), a formulĂ© le souhait ardent que cette paix demeure et perdure grĂące Ă la sagesse des dirigeants politiques qui depuis lâindĂ©pendance la dirigent.
Pour la premiĂšre fois de son histoire, Cocobeach vibrait au son de lâhymne français et nul doute que le vent portant a fait parvenir jusquâĂ la rive opposĂ©e de lâestuaire, en GuinĂ©e Ăquatoriale, lâair martial et patriotique.
coupe le ruban symbolique.
à ses cÎtés le Préfet de la Noya.
Désormais, ce magnifique monument immaculé perpétue, sur le bord de mer de Cocobeach, le sacrifice de nos vaillants soldats pour que vive la patrie.
Il reviendra aux responsables de la ville dâen assumer lâentretien et aux militaires français du Camp de Gaulle dâhonorer, tous les ans, ceux qui furent leurs frĂšres dâarmes et prĂ©dĂ©cesseurs sur le territoire gabonais, hier «Tirailleurs» aujourdâhui « Infanterie de Marine » ; ainsi sâenchaĂźnent les pages de notre histoire.
LâALBUM DE LA CĂRĂMONIE